Bienvenue à Jean NAKHLE

Bienvenue à Jean NAKHLE!

PARCOURS de JEAN

« J’ai effectué une licence suivie d’un master en biochimie à l’Université Libanaise avant de venir en France pour poursuivre un master en Cancer Biology à l’Université de Montpellier. Mon stage de master 2 a eu lieu à l’Institut de Médecine Régénératrice et de Biothérapie (IRMB) dans l’équipe du Professeur Christian Jorgensen, durant lequel j’ai participé à la conception de circuits microfluidiques afin de mettre en évidence le transfert de mitochondries des cellules souches mésenchymateuses vers les cellules souches de glioblastome, médié par les tunneling nanotubes.

J’ai ensuite obtenu une bourse MESRI pour effectuer mon doctorat, en co-direction entre l’équipe du Professeur Jorgensen et celle du Dr. Naomi Taylor (Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier, IGMM), durant lequel je me suis intéressé au dialogue entre les cellules cancéreuses et leur microenvironnement, et ses conséquences sur la réponse à la thérapie. J’ai pu montrer que l’acquisition des mitochondries des cellules souches mésenchymateuses augmente la résistance des cellules souches de glioblastome à la chimiothérapie, et ce à travers une reprogrammation métabolique qui consiste, entre autres, en une augmentation de l’oxydation phosphorylante et de l’utilisation de la glutamine pour synthétiser les intermédiaires du cycle de Krebs et les pyrimidines.

Toujours dans l’optique de comprendre les effets du dialogue métabolique, ce qui s’inscrit dans la continuité directe de mes travaux de thèse, j’ai rejoint l’équipe 3 Metabolink à l’institut Restore, afin d’entreprendre mon post doctorat sous la direction des Docteurs Isabelle Ader et Audrey Carrière, en collaboration étroite avec le Docteur Jean Emmanuel Sarry du Centre de Recherche en Cancérologie de Toulouse (CRCT). »

08/07 : LE 13H DE LAURE VERRET @ RESTORE

Des neurones immatures dans un cerveau Alzheimer.

Dans le cerveau, certains neurones inhibiteurs, en particulier ceux à décharge rapide et exprimant la protéine parvalbumine (PV), jouent un rôle crucial dans l’organisation de l’activité cérébrale. Dans le cerveau juvénile, la maturation des neurones PV est dépendante de l’expérience vécue par les individus, et sont soumis à une période critique de plasticité. Une fois matures, ces neurones sont entourés d’une matrice extracellulaire specifique, les perineuronal nets (PNN), dont la fonction serait de conserver les réseaux neuronaux construits par l’expérience en maintenant la présence des synapses alors formées sur les neurones PV.

Au cours de cette présentation, je vous présenterai nos études récentes montrant que la présence des PNN est réduite dans l’hippocampe – structure cérébrale nécessaire à la formation de nouveaux souvenirs – de souris modèles de la maladie d’Alzheimer (MA).

En outre, la destruction des PNN hippocampiques chez les souris sauvages induit des déficits de mémoire similaires à ceux observés dans la MA, et provoquer la maturation des neurones PV des souris MA, comportementalement ou pharmacologiquement, permet de restaurer les fonctions mnésiques des souris. Ceci suggère que la présence de neurones PV immatures dans le cerveau des souris MA a une influence néfaste sur la récupération de la mémoire et peut-être même sur la formation de nouveaux souvenirs, et que les manipulations qui favorisent la maturation des neurones PV dans un cerveau atteint de la MA peuvent être bénéfiques.

Pour en apprendre davantage

Laure VERRET

Maître de Conférences

Centre de Recherches sur la Cognition Animale