01/06 : LE 13H DE MICKAEL MEYRAND @ RESTORE

Unlocking Spatial Biology with Orion™

Orion™ est une nouvelle plate-forme de biologie spatiale permettant des résultats d’immunofluorescence sur lame entière et d’imagerie H&E sur la même section pour jusqu’à 20 biomarqueurs en une seule étape de coloration des tissus. L’imagerie Orion est réalisée en moins de 2 heures par échantillon, ce qui rend l’approche adaptée à la recherche translationnelle et clinique.

Ce séminaire décrira l’utilisation de la microscopie immunofluorescente multiplexée pour étudier l’architecture et l’état des cellules, les marqueurs de maladies, les cibles médicamenteuses potentielles et la réponse immunitaire de l’hôte. Nous décrirons comment la mesure quantitative et subcellulaire de jusqu’à 17 biomarqueurs protéiques sur plusieurs échantillons de diapositives entières par jour a été utilisée pour des études translationnelles et cliniques à grande échelle. Les exemples incluront des tissus sains et une gamme de tumeurs solides et de microenvironnements immunitaires.

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Field Application Specialist – Rarecyte (Precision Biology Solutions – Spatial Biology Realized)

16/03 : LE 13H DE ARUN KUMAR @ RESTORE

De-centralizing the Central Dogma: Gating of central clock signals prevents muscle aging

Daily tissue functions rely on a network of molecular clocks that are necessary for organism health but can be disrupted by aging and lifestyle changes. Communication of these tissue clocks and their temporal coordination are essential for maintaining organism health. The mechanisms accounting for the communication needed for daily coherent physiology during an individual’s life, and whether (and how) intra-tissue clocks networks are important for muscle tissue maintenance, have remained practically unknown.

Here, we addressed the open question of how the brain and muscle clock interact to maintain correct daily muscle physiology, and whether disruption of any such communication leads to aging phenotypes in muscle. To elucidate the structure of this network, we established a minimal clock module with the central clock (suprachiasmatic nucleus [SCN]/brain) and/or a peripheral clock (muscle) in arrhythmic, prematurely-aged mice. Unexpectedly, we observed that brain-muscle clock network reconstitution suffices for preserving basic daily homeostatic functions and preventing premature muscle aging, but input from other peripheral clocks is required for full daily physiology. Mechanistically, the muscle peripheral clock acts as a gatekeeper by selecting and suppressing signals from the central clock, such as untimed lipid metabolism and mitochondrial homeostasis, which would be detrimental to muscle function if left uncontrolled, and by integrating the muscle homeostatic functions. This gatekeeping function of the peripheral clock over the central clock was key in preventing sarcopenia, uncovering a less hierarchical organization than previously proposed. In normally aged mice, the central clock fails with declining activity.

Strikingly, failure of the central clock in normally aged mice (and in young mice lacking the central clock) can be rescued by imposing a feeding regime associated with correct circadian rhythm (e.g., time-restricted feeding)  which drives the muscle clock autonomously, thus restoring circadian functions and preventing sarcopenia. Our findings reveal reciprocal interactions of the central and peripheral clocks that are required for the daily function of muscle and that can be drastically influenced by eating patterns, with implications for fostering healthier aging and reversing age-related muscle pathologies.

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CHERCHEUR, Department of Experimental and Health Sciences, Pompeu Fabra University (UPF),CIBER on Neurodegenerative Diseases (CIBERNED)

23/03 : LE 13H DE ANNABELLE DECOTTIGNIES @ RESTORE

ALTERNATIVE LENGTHENING OF TELOMERES IN CANCER: DIAGNOSIS AND THERAPEUTIC PERSPECTIVES

Les télomères sont des structures spécialisées qui protègent l’extrémité des chromosomes. Ils peuvent s’apparenter à des « capuchons de protection ». L’importance de l’étude des télomères, entre autres dans le contexte de la recherche contre le cancer, a encore été renforcée par l’attribution du Prix Nobel de Médecine 2009 à la découverte des télomères et de la télomérase.

Pouvoir maintenir ces « capuchons » est crucial lorsque les cellules se divisent car le processus naturel de division cellulaire endommage les extrémités chromosomiques. Au cours des premières divisions embryonnaires, nos cellules sont capables de maintenir cette protection, mais cette capacité est ensuite perdue dans la majorité des cellules puisqu’elles ne se divisent plus.

De cette façon, la nature nous protège contre la prolifération cellulaire illimitée, comme celle qui caractérise les cellules cancéreuses. Comment la formation de tumeur est-elle dès lors possible ? L’acquisition d’un mécanisme de maintien des télomères nécessite d’outrepasser les barrières naturelles de protection contre le cancer, par le biais de mutations et de remaniements des chromosomes. Une fraction des cellules qui passent par le processus de cancérisation y parvient, et ces cellules sont alors capables de se multiplier dans l’organisme.

Au laboratoire, nous nous intéressons à cette problématique et souhaitons acquérir une meilleure connaissance des mécanismes de maintien des télomères afin d’identifier d’éventuelles nouvelles cibles pour la lutte contre le cancer.

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CHERCHEUSE, Institut de Duve- Université Catholique de Louvain, lauréate du prix Allard-Janssen 2017