29/06 : LE 13H DE ALEXANDRE BENMERAH @ RESTORE

Kinesin gene variants in genetic developmental disorders, the specific case of ciliopathies

Alexandre Benmerah, DR2 INSERM, est Biologiste Cellulaire, il a dirigé une équipe de recherche de l’Institut Cochin (2002-2014). Ses travaux sur la poche ciliaire, établissant un lien entre la voie clathrine et le cil primaire, l’ont conduit à s’intéresser à cette antenne cellulaire fascinante et à rejoindre en 2014 l’équipe dirigée par Sophie Saunier à l’Institut Imagine pour y développer des projets centrés sur la néphronophtise, une maladie génétique rénale liée à des dysfonctionnements du cil primaire (ciliopathie). Il y conduit des projets visant à mieux comprendre les fonctions ciliaires, les gènes et l’impact de leurs variants identifiés, dans les mécanismes physiopathologiques lors de la néphronophtise et d’autres ciliopathies.

Alexandre Benmerah a été membre de la section 22 du CNRS et de la CSS1 de l’ANRS. Il est aussi impliqué, dans l’enseignement à l’université Paris-Cité où il dirige le Master 2 “Biologie et Développement Cellulaire”, et dans la médiation scientifique en milieu scolaire (Forum des métiers, Declics).

Passionné de paléoanthropologie, il est également l’auteur d’un blog sur les héritages de nos lointains ancêtres du Néolithique et du Paléolithique.

 

Pour en apprendre davantage

Directeur de recherche INSERM à l’institut IMAGINE à Paris.

22/06 : LE 13H DE SOAZIG LE LAY @ RESTORE

Les vésicules extracellulaires adipocytaires : de nouvelles actrices dans les complications métaboliques associées à l’obésité.

Au sein de cette équipe Soazig LE LAY dirige un groupe qui s’intéresse aux vésicules extracellulaires du tissu adipeux. Elle s’intéresse depuis 20 ans aux mécanismes moléculaires et cellulaires qui régulent la physiopathologie du tissu adipeux blanc (TAE) et les maladies métaboliques associées à l’obésité (diabète de type II, maladies cardiovasculaires ou stéatohépatite non alcoolique/NASH) dont l’incidence a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières années.

Les vésicules extracellulaires des adipocytes (VE) sont récemment apparus comme des outils puissants pouvant être utilisés comme biomarqueurs de maladies et vecteurs thérapeutiques en clinique. Son thème de recherche s’inscrit dans ce champs émergent dans la perspective d’utiliser les VE des adipocytes pour prévenir les complications cardiométaboliques.

Pour en apprendre davantage

Soazig le Lay est chercheuse dans l’unité de recherche de l’institut du Thorax de Nantes, dans l’équipe « Maladies cardiométaboliques » dirigée par le Pr Bertrand Cariou et le Dr David Jacobi.

Appel à candidatures pour le poste de Directeur-trice d’Unité

Directeur-trice d'unité de recherche

Description du poste

Le Centre de recherches RESTORE est un jeune institut (création en janvier 2021 sous l’égide de l’INSERM, du CNRS, de l’EFS, de l’Université Toulouse III et de l’ENVT) qui aborde de façon pluridisciplinaire l’étude de l’homéostasie tissulaire chez l’adulte, son vieillissement (normal et/ou pathologique) et les stratégies de réjuvénation possibles.

L’étude de déterminants majeurs que sont le stroma, l’inflammation et le métabolisme (SIM) dans une approche globale de gérosciences permet à la fois l’exploration des mécanismes fondamentaux de la perte de fonction liée à l’âge mais aussi une activité translationnelle importante visant à restaurer cette perte de fonction par des approches de pharmacologie et de médecine régénératrice. L’originalité du laboratoire est la façon de penser une science transdisciplinaire et multiculturelle (au-delà de la seule biologie) et de porter un projet unique avec le développement de modèles originaux communs et le recueil des données pour une analyse globale, multi-échelle et inter-organe. L’application rapide est favorisée à travers des liens étroits avec les services cliniques (Gérontopole, cohorte INSPIRE) et des plateformes de valorisation (le laboratoire héberge une plateforme intégrée dans le projet d’infrastructure nationale EcellFrance dédié à la médecine régénératrice à partir de cellules souches adultes).

RESTORE est organisé en 4 équipes de recherche (voir onglet recherche ci-dessus), auxquelles sont adossées des équipes partenaires provenant de champs disciplinaires autres que la biologie (mathématiques, physique, chimie, informatique), un centre d’expertise et de ressources technologiques (CERT) ainsi qu’une zootechnie dédiée aux modèles de vieillissement (dont le poisson killifish unique en France).

En complément du support technologique, les services généraux contribuent au fonctionnement du centre. Ces services de support incluent la gestion administrative et financière en lien avec les différentes tutelles, un magasin, un service logistique/technique/informatique, de même que différentes cellules : animation scientifique, RPS et prévention, et Ethique.

La directrice ou le directeur de RESTORE devra être un.e scientifique ou un.e clinicien.ne de notoriété nationale et internationale. Elle/Il devra démontrer une capacité à travailler dans un environnement interdisciplinaire et posséder une solide connaissance du système de recherche français.  

Contexte de travail

Elle/Il aura pour mission :

1- de porter le projet de recherche de l’institut et de définir une stratégie scientifique innovante pour le développement de RESTORE,

2- d’assurer le bon fonctionnement de l’institut par la gestion adéquate des moyens mis à disposition par les tutelles et

3- d’accompagner l’évolution de l’institut face aux changements/défis sociétaux.

Le/la directeur(trice) sera accompagné(e) par un comité de direction formé de(s) directeur(trice)(s) adjoint(e)s, d’un(e) secrétaire général(e), des chefs d’équipe et du responsable du CERT.

Il/Elle pourra également compter sur le conseil de laboratoire pour l’aider dans ses fonctions.

Avant même de prendre ses fonctions au 1er janvier 2027, le/la directeur(trice) portera le projet de renouvellement de l’institut dès 2024 en collaboration avec la direction actuelle. Bien que l’appartenance à un EPST ou un EPSCP soit un avantage, l’accompagnement d’un candidat non statutaire pourra être considéré.

Informations complémentaires

Les candidatures éligibles seront examinées par le comité de direction.

Les entretiens des candidats ou candidates éligibles se tiendront fin 2023 et une présentation du projet du ou des candidat(s) à l’unité sera programmée avant la fin de l’année 2023.

Les candidatures doivent être adressées avant le 15 septembre 2023 en un seul fichier format PDF incluant un CV détaillé et une lettre de motivation.

CONTACT

Mr Philippe VALET (Directeur d’Unité)

15/06 : LE 13H DE FLORENCE RUGGIERO @ RESTORE

Decoding the matrix: how collagens shape neuromuscular development

En tant que jeune chercheuse au CNRS, Florence RUGGIERO s’est principalement intéressée à l’analyse des interactions cellule-matrice, des récepteurs du collagène et de la formation des réseaux de la matrice extracellulaire.

En 2001, elle a commencé à diriger son groupe indépendant à l’Institut de chimie des protéines et des protéines (IBCP, Lyon) où elle a apporté des contributions originales dans le domaine de la matrice extracellulaire, des molécules aux organismes. Elle a notamment été pionnière dans l’utilisation du modèle du poisson zèbre pour caractériser la fonction des collagènes dans le développement, la régénération et la maladie.

En 2011, elle a rejoint l’Institut de génomique fonctionnelle de Lyon (IGFL, Ecole Normale Supérieure de Lyon), une structure de recherche de 120 personnes travaillant sur la génomique fonctionnelle, le développement, la physiologie et la biologie évolutive. Son équipe a sans doute acquis une reconnaissance internationale dans le domaine de la biologie matricielle lorsqu’elle s’installe à l’IBCP.

La plupart de ses travaux récents se sont concentrés sur le décodage des relations causales entre la matrice extracellulaire et les événements de signalisation qui régissent la formation des tissus et sur l’examen de leur perturbation possible dans les maladies, ainsi que sur la compréhension de la façon dont les cellules en développement façonnent spatialement et temporellement les matrices contenant du collagène qui sont essentielles pour la formation et l’homéostasie des tissus. Le poisson zèbre est devenu son modèle animal préféré et ses recherches se concentrent désormais sur la réparation de la peau et le rôle de la matrice extracellulaire dans le développement, la réparation et les maladies du système neuromusculosquelettique.

Pour en apprendre davantage

directrice de recherche au CNRS et directrice de l’Institut Génomique Fonctionnelle de de Lyon. Sa formation combine la biologie cellulaire, la biochimie et la biologie du développement.